Dubitatif, le regard se pose la question,
qui, quoi, quand, pourquoi, comment ?
Au fil des portraits, qui va faire celui-ci ? comment sera le prochain ? Une rêverie improvisée à laquelle nous invite l’auteur et à laquelle je cède très volontiers !
alors,voyons? est ce que je le fais ce portrait a l’aveugle?
ça m’intimide mais sur le coté droit de ma tête on me crie mais vas y donc! :
donc c’est fait
et ma foii il est beau et réussi!
Ce regard perdu dans le vague… Pourtant il est certain que jamais Sigrid ne détourne les yeux lors d’un Serial Portraits. C’est un Serial Portrait dans le vent ; on dirait Corto Maltese sous la lune. Les sourcils double font un dessin de mouette sur le front.
Imaginez, ce n’est pas du tout un Serial Portrait, mais la case inachevée d’un dessin d’Hugo Pratt. Autour du dessin, il y aurait dû y avoir le bleu nuit du ciel et l’essaim des oiseaux ; la lune en arc de cercle, le vent subliminal et quelque grand aplat noir qui rende graphiques, présents et fluides à la fois, l’histoire, le personnage, et l’atmosphère. Tout autour se serait développée l’intrigue complexe d’un mystère à résoudre dans cinq pays successifs, aux énigmes coriaces, et aux trésors cachés qui ne se dévoilent qu’en déjouant les pièges mortels que pose l’histoire. Je ne sais pas ce qui aurait été imaginé, nombre de rebondissements c’est certain : mais voilà, le dessinateur-scénariste a commencé par cette case précisément. Et voyant ce regard rêveur, pensif, absent, hypothétique, voyant ce personnage si peu concerné par ce qu’il avait à lui dire et à lui faire faire, il a compris ce qui se tramait – ou ne se tramait pas -, et a laissé méditer le portrait à sa vie esquissée.
il y a suspension, un ange passe peut-être, à moins que ce soit un démon.
une pensée tourne, ou bien passe, cherche à se constituer?
ce serait un croisement.
on sent une pointe de mélancolie, la main sous le menton, les sourcils légèrement froncés, le regard profond, un peu triste, les cheveux au gré du vent intérieur.
Que regardent les yeux de biais vers le bas? Une place encore vide, à créer, à inventer? Ou quelque talisman porte-conseil?
Dame Sigrid en attente…
La posture est occupée, le sourire imprécis, les yeux sont rivés peut-être sur un écran.
Quelque chose de l’ordre de l’hypothèse est en train de se dérouler dans un succession rapide à l’intérieur de cette tête, et le buste reste figé, en attente d’une résolution. Ou alors la cervelle est captivée par un film qui se déroule.
Que se passe-t-il ?
Peut-être que les yeux, qui regardent de biais comme inconscients de la présence du dessinateur, sont surpris par l’image qu’ils contemplent.
Peut-être sont-ils absent de ce qu’ils regardent et sont-ils en fait tournés vers l’intérieur ; vers un calcul intense, vers une simple absence, un fragile tracas de vide fugace.
Ce qu’il est convenu de nommer “une absence“
Quelle image regardent ces yeux ?
Sont-ils perdus dans le vide ?
Probablement l’instant est ici en vertige : ces yeux saisissent précisément l’image photographique du dessinateur qui nous sera révélée d’ici quelques jours.
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Dubitatif, le regard se pose la question,
qui, quoi, quand, pourquoi, comment ?
Au fil des portraits, qui va faire celui-ci ? comment sera le prochain ? Une rêverie improvisée à laquelle nous invite l’auteur et à laquelle je cède très volontiers !
alors,voyons? est ce que je le fais ce portrait a l’aveugle?
ça m’intimide mais sur le coté droit de ma tête on me crie mais vas y donc! :
donc c’est fait
et ma foii il est beau et réussi!
Ce regard perdu dans le vague… Pourtant il est certain que jamais Sigrid ne détourne les yeux lors d’un Serial Portraits. C’est un Serial Portrait dans le vent ; on dirait Corto Maltese sous la lune. Les sourcils double font un dessin de mouette sur le front.
Imaginez, ce n’est pas du tout un Serial Portrait, mais la case inachevée d’un dessin d’Hugo Pratt. Autour du dessin, il y aurait dû y avoir le bleu nuit du ciel et l’essaim des oiseaux ; la lune en arc de cercle, le vent subliminal et quelque grand aplat noir qui rende graphiques, présents et fluides à la fois, l’histoire, le personnage, et l’atmosphère. Tout autour se serait développée l’intrigue complexe d’un mystère à résoudre dans cinq pays successifs, aux énigmes coriaces, et aux trésors cachés qui ne se dévoilent qu’en déjouant les pièges mortels que pose l’histoire. Je ne sais pas ce qui aurait été imaginé, nombre de rebondissements c’est certain : mais voilà, le dessinateur-scénariste a commencé par cette case précisément. Et voyant ce regard rêveur, pensif, absent, hypothétique, voyant ce personnage si peu concerné par ce qu’il avait à lui dire et à lui faire faire, il a compris ce qui se tramait – ou ne se tramait pas -, et a laissé méditer le portrait à sa vie esquissée.
des yeux rêvent
les anges apparaissent
deux mains pour ma tête
et voir l’invisible
entendre l’indicible
sans raison
sans prison .
il y a suspension, un ange passe peut-être, à moins que ce soit un démon.
une pensée tourne, ou bien passe, cherche à se constituer?
ce serait un croisement.
on sent une pointe de mélancolie, la main sous le menton, les sourcils légèrement froncés, le regard profond, un peu triste, les cheveux au gré du vent intérieur.
Que regardent les yeux de biais vers le bas? Une place encore vide, à créer, à inventer? Ou quelque talisman porte-conseil?
Dame Sigrid en attente…
La posture est occupée, le sourire imprécis, les yeux sont rivés peut-être sur un écran.
Quelque chose de l’ordre de l’hypothèse est en train de se dérouler dans un succession rapide à l’intérieur de cette tête, et le buste reste figé, en attente d’une résolution. Ou alors la cervelle est captivée par un film qui se déroule.
Que se passe-t-il ?
Peut-être que les yeux, qui regardent de biais comme inconscients de la présence du dessinateur, sont surpris par l’image qu’ils contemplent.
Peut-être sont-ils absent de ce qu’ils regardent et sont-ils en fait tournés vers l’intérieur ; vers un calcul intense, vers une simple absence, un fragile tracas de vide fugace.
Ce qu’il est convenu de nommer “une absence“
Quelle image regardent ces yeux ?
Sont-ils perdus dans le vide ?
Probablement l’instant est ici en vertige : ces yeux saisissent précisément l’image photographique du dessinateur qui nous sera révélée d’ici quelques jours.
Jamais l’effet de miroir n’a été aussi présent.