» Vrouuuuutch ! » C’est le bruit que fait ce dessin qui en un saisissement se recentre sur lui-même.
» Pff ! « , s’exclame-t-il d’un ton pincé.
» Fi donc ! qu’est-ce à penser ?! Ma fraise est toute zigouigouitée. Et qu’alliez vous faire, je vous le demande de cette auguste mâchoire qui pend à mon côté au lieu, comme il lui siérait, de s’emboîter harmonieusement pour qu’y trône mon visage ?! M’enfin, ces cheveux dans les yeux, ces mèches entre les lèvres, ces épaules presque nues – à quoi pensiez-vous donc, dessinateur, aurais-je vraiment pu sortir ainsi ?! Je vous le dis, je m’insurge, et à me si bien insurger vous m’allez voir disparaître pour chercher un autre costumier. »
Ce dont il ne se rendait pas compte, ce drôle, c’est que c’était bien consciemment que le dessinateur lui avait insufflé ce vent d’esprit frondeur et comique malgré lui. Qu’il s’insurgeât tout son soûl, qu’il toisât du haut de sa platitude en papier, qu’il s’attifât à loisir, qu’il pestât, râla, coiffât, retouchât, se dés-encastrât ou circonvolutionnât pour trouver nouvelle forme et nouvelle figure, il était bien tel qu’on l’avait voulu.
le regard boudeur des reproches adressés à soi-même ou à qui ? et la colère qui gronde au-dessus de ma tête et dans ma tête et qui me dit : vas-y, dis ce que tu as à dire. Courage !!
Cette fois, c’est facile : le dessinateur est Banksy.
Profitant du fait que Sigrid s’offrait à lui comme le mur à la bombe, le sulfureux artiste anglais s’est emparé incognito de la figure de l’artiste plasticienne pour la tagger grave et la transformer en Lhasa Apso ou en Shih Tzu ; je ne parviens pas bien à distinguer exactement correctement comme il faut réellement la race véritable avec suffisamment de précision, de véracité, rigueur, précision, et justesse .
Le fait que l’adorable petite bête soit ornée de deux bouches outrageusement maquillées est typique de l’humour Banksyen (cœur avec sparadrap, chien qui pisse sur une bouche d’incendie, etc).
On reconnaît également la touche inimitable de l’artiste anonyme en ceci que l’esquisse des épaules forme aussi deux pattes avant acceptables.
Dès que la supercherie sera découverte, le dessin sera mis aux enchère avec un prix de départ de 100 millions d’euros
Bientôt sur cet écran, la révélation du vrai visage de Banksy. Homme , femme, ou simple avatar ; va savoir !
« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle…. »
et que la tête penche en un ultime effort
pour éviter le pire,
le dessin est sans fin ni début, une boucle
qui pleure haut et fort
en espérant le rire
dans un premier regard jeté à la va vite, je vois un petit chien poilu sur le sommet de la tête…
et puis, j’insiste , je descends mon regard et j’aperçois, le vrai portrait comme caché, penché, d’un visage creusé dans le marbre, pensif voir triste…un sculpteur!
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Qui donc a envoyé Banksy en Sibérie ?
» Vrouuuuutch ! » C’est le bruit que fait ce dessin qui en un saisissement se recentre sur lui-même.
» Pff ! « , s’exclame-t-il d’un ton pincé.
» Fi donc ! qu’est-ce à penser ?! Ma fraise est toute zigouigouitée. Et qu’alliez vous faire, je vous le demande de cette auguste mâchoire qui pend à mon côté au lieu, comme il lui siérait, de s’emboîter harmonieusement pour qu’y trône mon visage ?! M’enfin, ces cheveux dans les yeux, ces mèches entre les lèvres, ces épaules presque nues – à quoi pensiez-vous donc, dessinateur, aurais-je vraiment pu sortir ainsi ?! Je vous le dis, je m’insurge, et à me si bien insurger vous m’allez voir disparaître pour chercher un autre costumier. »
Ce dont il ne se rendait pas compte, ce drôle, c’est que c’était bien consciemment que le dessinateur lui avait insufflé ce vent d’esprit frondeur et comique malgré lui. Qu’il s’insurgeât tout son soûl, qu’il toisât du haut de sa platitude en papier, qu’il s’attifât à loisir, qu’il pestât, râla, coiffât, retouchât, se dés-encastrât ou circonvolutionnât pour trouver nouvelle forme et nouvelle figure, il était bien tel qu’on l’avait voulu.
le regard boudeur des reproches adressés à soi-même ou à qui ? et la colère qui gronde au-dessus de ma tête et dans ma tête et qui me dit : vas-y, dis ce que tu as à dire. Courage !!
Cette fois, c’est facile : le dessinateur est Banksy.
Profitant du fait que Sigrid s’offrait à lui comme le mur à la bombe, le sulfureux artiste anglais s’est emparé incognito de la figure de l’artiste plasticienne pour la tagger grave et la transformer en Lhasa Apso ou en Shih Tzu ; je ne parviens pas bien à distinguer exactement correctement comme il faut réellement la race véritable avec suffisamment de précision, de véracité, rigueur, précision, et justesse .
Le fait que l’adorable petite bête soit ornée de deux bouches outrageusement maquillées est typique de l’humour Banksyen (cœur avec sparadrap, chien qui pisse sur une bouche d’incendie, etc).
On reconnaît également la touche inimitable de l’artiste anonyme en ceci que l’esquisse des épaules forme aussi deux pattes avant acceptables.
Dès que la supercherie sera découverte, le dessin sera mis aux enchère avec un prix de départ de 100 millions d’euros
Bientôt sur cet écran, la révélation du vrai visage de Banksy. Homme , femme, ou simple avatar ; va savoir !
« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle…. »
et que la tête penche en un ultime effort
pour éviter le pire,
le dessin est sans fin ni début, une boucle
qui pleure haut et fort
en espérant le rire
dans un premier regard jeté à la va vite, je vois un petit chien poilu sur le sommet de la tête…
et puis, j’insiste , je descends mon regard et j’aperçois, le vrai portrait comme caché, penché, d’un visage creusé dans le marbre, pensif voir triste…un sculpteur!
On voie maintenant que tu a quelque chose dans la tête…
vague de pluie
vague de tristesse
courbes échevelées
regard délié
songe intérieur…