Portrait 17 – ça ressemble quand même à un visage humain, pour pousser à fond le minimalisme on peut encore enlever les cheveux ! Mais ils sont là pour empêcher que le cerveau s’envole. Pourquoi délimiter par le haut plutôt que par le bas en effet toute la matière risque de tomber ! Le tout à donc tendance à s’élever tel un ballon gonflé à l’hélium ou une méduse dans l’océan. Sigrid plane en toute sérénité.
Portrait 17
1, 2, 3, 4
j’ai quatre pattes;
5
je cours très vite;
6
ma robe est douce;
7
je suis malin;
8
j’aime les poulettes;
9
j’ai le nez fin.
10
signé Goupil
Portrait 17 - Le sourire est la base de tout. Sur sa stabilité rectiligne les yeux peuvent se permettre les ondulations rieuses, le nez sa danse en équilibre ; les cheveux sont presque des murs – mais ils n’enclosent rien ; tout au plus embrassent-ils. Le visage est la maison – rien n’oblige ces éléments à travailler ensemble, cela-dit. Ils n’ont d’autre ciment que le blanc du papier où ils auraient pu folâtrer loin les uns des autres, épars et voyageurs. Mais le sourire est la base – et il est probable que le nez, les yeux, les cheveux, aient été attirés par son magnétisme mutin.
Portrait 17 - Cette copie de Copi rappelle les souvenirs disparus.
Reiser par exemple dans ses conseils aux enfant pour continuer à mal dessiner et à ne surtout pas devenir des adultes qui dessinent bien.
“tu veux faire quoi ? Un bonhomme qui rigole ? Dessine la bouche qui rit en premier. Le reste tu t’en en fous. C’est seulement pour faire comprendre que c’est une bouche qui rigole“
Ce que j’aime dans ces dix traits c’est qu’ils forment un dessin de Copi muet (ce sont les meilleurs : muets, immobiles et inexpressifs…).
Copi, dès qu’il a appris le français (c’était un argentin je vous le rappelle), a presque abandonné le dessin pour le théâtre. Il adorait faire la folle.
Le seul fait qu’un dessin me rappelle Copi m’affole de bonheur.
A quand les œuvre complètes de Copi rééditées, etc.
Quand même copier Copi, et sans le faire exprès en plus, c’est fort !
Surtout que c’est le premier Copi de face que je vois. Bon, Sigrid l’a échappé belle pour l’appendice nasal. Mais le thème de la femme assise est respecté.
En plein Tour de France, nous voici donc en face de la première copie de Copi, de face, un Fausto Coppi en quelque sorte ou Fasto Coppi, Copi vite fait quoi !
Qui est donc le vainqueur de l’étape ?
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Portrait 17 – ça ressemble quand même à un visage humain, pour pousser à fond le minimalisme on peut encore enlever les cheveux ! Mais ils sont là pour empêcher que le cerveau s’envole. Pourquoi délimiter par le haut plutôt que par le bas en effet toute la matière risque de tomber ! Le tout à donc tendance à s’élever tel un ballon gonflé à l’hélium ou une méduse dans l’océan. Sigrid plane en toute sérénité.
Portrait 17 - ~ Looking at this face, I find it to be….
PEACEFUL and SERENE……
Head tilted slightly to the sky,
Letting the breese wash over your skin……..
……..Quietly Happy
Portrait 17
1, 2, 3, 4
j’ai quatre pattes;
5
je cours très vite;
6
ma robe est douce;
7
je suis malin;
8
j’aime les poulettes;
9
j’ai le nez fin.
10
signé Goupil
Portrait 17 - Le sourire est la base de tout. Sur sa stabilité rectiligne les yeux peuvent se permettre les ondulations rieuses, le nez sa danse en équilibre ; les cheveux sont presque des murs – mais ils n’enclosent rien ; tout au plus embrassent-ils. Le visage est la maison – rien n’oblige ces éléments à travailler ensemble, cela-dit. Ils n’ont d’autre ciment que le blanc du papier où ils auraient pu folâtrer loin les uns des autres, épars et voyageurs. Mais le sourire est la base – et il est probable que le nez, les yeux, les cheveux, aient été attirés par son magnétisme mutin.
Portrait 17 - Cette copie de Copi rappelle les souvenirs disparus.
Reiser par exemple dans ses conseils aux enfant pour continuer à mal dessiner et à ne surtout pas devenir des adultes qui dessinent bien.
“tu veux faire quoi ? Un bonhomme qui rigole ? Dessine la bouche qui rit en premier. Le reste tu t’en en fous. C’est seulement pour faire comprendre que c’est une bouche qui rigole“
Ce que j’aime dans ces dix traits c’est qu’ils forment un dessin de Copi muet (ce sont les meilleurs : muets, immobiles et inexpressifs…).
Copi, dès qu’il a appris le français (c’était un argentin je vous le rappelle), a presque abandonné le dessin pour le théâtre. Il adorait faire la folle.
Le seul fait qu’un dessin me rappelle Copi m’affole de bonheur.
A quand les œuvre complètes de Copi rééditées, etc.
Quand même copier Copi, et sans le faire exprès en plus, c’est fort !
Surtout que c’est le premier Copi de face que je vois. Bon, Sigrid l’a échappé belle pour l’appendice nasal. Mais le thème de la femme assise est respecté.
En plein Tour de France, nous voici donc en face de la première copie de Copi, de face, un Fausto Coppi en quelque sorte ou Fasto Coppi, Copi vite fait quoi !
Qui est donc le vainqueur de l’étape ?
Portrait 17 – La simplicité et la maturité avec une pointe de nostalgie