Parti d’un pays cher et lointain fait d ‘adieux et d ‘espoir musical émi par le son d ‘ une maracas, j’ai parcouru le voyage ouvrant la main de la justice des hommes en l ‘honneur de mes promesses.
J ‘ai inspiré avec profondeur l ‘air de ses collines comme l ‘ l’avait décrit Jean Giono. Ma voix est restée sans écho.
J’ai alors fermé l ‘ oreille du coeur. Et cette main » maudite » pourtant si riche d ‘humanité, est venue griffer mon oeil gauche exigeant de moi le doux redressement enraciné par l ‘esprit des miens.
Je relève le museau avec fierté : je suis un Mastiff du Tibet.
Une partie semble restée enfouie sous la surface.
A droite émerge une main gauche fantomatique et privée d’ombre. L’apparition se frotte les yeux comme après un long sommeil. Deux épis sont hors des draps dressés. La torpeur domine l’ensemble comme un soleil de plomb. S’est-on endormi sur la plage ? Sont-ce les seins qui se devinent dans le dessein du dessin ou deux draps du destin portés par deux bras ?
Le crâne vidé par la léthargie n’a pas eu le temps de reprendre sa forme habituelle.
Vite, se souvenir du rêve qui cherche à s’échapper par en haut, là où entre l’air de rien du matin.
Faut-il replonger ?
S’extirper de la tiédeur ?
Hennir son nez dans les vallées douces des oreillers ou bien se réveiller ?
Intimité intimidante d’un tel moment.
C’est vraiment une graphie de fantasme fantasque.
Une figure de fantôme en pleine incarnation.
Une faveur d’invention aux parfums de l’étrange.
Essuie les larmes pour qui prend forme une fois de plus
jusqu’à ce que le vent efface les traits de l’illusion
balaye l’ennui
que se lisse en buée la surface du miroir
où plus rien n’apparait -
qu’un sourire qui n’ose rien dire
Les yeux pourraient être cerclés de rides mais ils sont traversés par des vagues – car le temps coule mais n’a pas de prise. L’ensemble pourrait évoquer un personnage de Miyazaki : étrange, fluide, entre la forme et l’informe, entre cette terre et l’univers que peuplent les esprits. Quelques galets heureusement réunis à l’embouchure d’un fleuve et d’un lac ont laissé émerger un visage ; mais les éléments savent bien qu’il ne s’agit que d’un rare accident, une apparition fortuite et éphémère.
Ou bien s’agit-il des traces d’un ancien rituel vaudou ?? Seul Narbah nous le dira.
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Parti d’un pays cher et lointain fait d ‘adieux et d ‘espoir musical émi par le son d ‘ une maracas, j’ai parcouru le voyage ouvrant la main de la justice des hommes en l ‘honneur de mes promesses.
J ‘ai inspiré avec profondeur l ‘air de ses collines comme l ‘ l’avait décrit Jean Giono. Ma voix est restée sans écho.
J’ai alors fermé l ‘ oreille du coeur. Et cette main » maudite » pourtant si riche d ‘humanité, est venue griffer mon oeil gauche exigeant de moi le doux redressement enraciné par l ‘esprit des miens.
Je relève le museau avec fierté : je suis un Mastiff du Tibet.
Le Labrador.
Une partie semble restée enfouie sous la surface.
A droite émerge une main gauche fantomatique et privée d’ombre. L’apparition se frotte les yeux comme après un long sommeil. Deux épis sont hors des draps dressés. La torpeur domine l’ensemble comme un soleil de plomb. S’est-on endormi sur la plage ? Sont-ce les seins qui se devinent dans le dessein du dessin ou deux draps du destin portés par deux bras ?
Le crâne vidé par la léthargie n’a pas eu le temps de reprendre sa forme habituelle.
Vite, se souvenir du rêve qui cherche à s’échapper par en haut, là où entre l’air de rien du matin.
Faut-il replonger ?
S’extirper de la tiédeur ?
Hennir son nez dans les vallées douces des oreillers ou bien se réveiller ?
Intimité intimidante d’un tel moment.
C’est vraiment une graphie de fantasme fantasque.
Une figure de fantôme en pleine incarnation.
Une faveur d’invention aux parfums de l’étrange.
Le bouffon rêva brutalement
Dormez en paix tristes trières
L’arme du sommeil cessa de croître
Essuie les larmes pour qui prend forme une fois de plus
jusqu’à ce que le vent efface les traits de l’illusion
balaye l’ennui
que se lisse en buée la surface du miroir
où plus rien n’apparait -
qu’un sourire qui n’ose rien dire
Un être qui aime l’eau !
non, un animal qui aime l’être
peut-être l’autre
peut-être l’eau
ce doit être,
ou animal
un peu chat !
Les yeux pourraient être cerclés de rides mais ils sont traversés par des vagues – car le temps coule mais n’a pas de prise. L’ensemble pourrait évoquer un personnage de Miyazaki : étrange, fluide, entre la forme et l’informe, entre cette terre et l’univers que peuplent les esprits. Quelques galets heureusement réunis à l’embouchure d’un fleuve et d’un lac ont laissé émerger un visage ; mais les éléments savent bien qu’il ne s’agit que d’un rare accident, une apparition fortuite et éphémère.
Ou bien s’agit-il des traces d’un ancien rituel vaudou ?? Seul Narbah nous le dira.
le vent souffle sur la montagne un nuage se forme,
une flamme s ‘élève vers le ciel dessinant un portrait
il souffle le chaud et le froid…
un trimaran au vent