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Des yeux coquins mais désolés de l’être! La bouche gourmande qui en dit long sur ce qu’elle garde secret, comme une ouverture cadenassée sur un visage rond, de ceux qui trahissent les épicuriens. Il manque à la capeline ses longs bords souples pour abuser le miroir…
en liaison avec l’esprit? l’Esprit?
maîtrise de la parole, la Parole? le Verbe?l’union, c’est établit
Les yeux manga
La capote à la bouche
Cheveux ou cheveux pas
Tirée en catogan
Presque le voile d’une nonne / Honnête nana
Sigrid c’est six slaves
S’ils s’l'avent c’est qu’ils s’nettoient
Si ce n’est toi, c’est donc ton frère…
Ou bien quelqu’un des tiens.
La face lunaire inspire confiance, le sourire en virgule vous y incite.
Rosa Candida? Vous rêvez!
Regardez bien l’oeil comme une invitation à entrer par le soupirail. Que se passe-t-il une fois plongé dans les ténèbres de ses intentions? La vision crépusculaire du modèle trouble, la vigilance s’égare. Vous voilà emmailloté dans sa toile.
Mais rassurez-vous, la tégénère est inoffensive.
Le journal inexistant.
Chacun des dessins que je regarde fait émerger un souvenir ou me rappelle un événement en rapport avec mon parcours d’artiste
Arpenteur Dessin n° 2 / Festival de l’Arpenteur
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Cette nuit à la faveur d’une fausse insomnie, j’ai voyagé dans le temps. Un non sommeil heureux et clair, une nuit comme en plein jour, une vie parallèle. J’ai été projetée dans la vie de mon enfance comme si j’y étais de nouveau, en petites touches intenses, un peu comme si je feuilletais un catalogue, ou un menu, et que je goûtais en esprit la matérialisation possible de l’objet ou du plat sur lequel je m’attardais. Mais toute à l’émerveillement d’une telle possibilité, comme un enfant dans un magasin de jouets, je zappais sans chercher à m’accrocher à l’un ou à l’autre des possibles, savourant la force étonnante de ce que je ne peux même pas nommer des évocations, tant l’impression de réalité s’imposait. C’était. Nuit et clarté simultanément à l’œuvre. Emotions retrouvées, pleines et vives, de ce que je croyais ne plus devoir rencontrer jamais autrement qu’ au travers d’images un peu séchées, qu’elles soient de papier, ou mentales. Un papier dont les multi-couches soudainement séparées, révèle l’infinité du nombre qui le compose, comme autant d’instants au temps infini, rendu tel par le sentiment et l’émotion retrouvés. Ils étaient derrière la porte, dans le placard. Là où il y a les monstres quand on est petit.
Ces portraits, autant de portes ouvertes. Merci aux dessinateurs à l’aveugles de permettre ce délicieux goûter de l’infini.
Des portes d’instant
formant colonne vertébrale
s’ouvrent à l’infini
Une sucette à la bouche, je regarde l’autre de toute la candeur de mon être. Aussi… j’ai fait des crêpes et il y en a une qui m’est retombée sur le crâne
De certains humains, on dira qu’ils sont éclairés. Les despotes par exemple, s’ils discutent avec des philosophes, deviennent des « despotes éclairés ». Eclairés par la lumière de leur interlocuteur sans doute – qu’ils reprennent à leur compte, et que tout le monde ira admirant.
De certains autres, on dira qu’ils sont « illuminés ». Et quoi que l’on reste dans un vocable loin de l’ombre et de l’obscurité, soudain, ces humains semblent étranges, amusants et parfois franchement inquiétants. Est-ce parce qu’on l’ignore la source de leur illumination ? Pourtant, on peut « avoir une illumination », et là, quel éclair de génie ! Eurêka, dirait-on même ! Mais si l’on est illuminé, peut-être est-on trop constamment frappé par la foudre merveilleuse et en garde-t-on un petit aspect électrisé ?
Tout ça pour vous parler d’un dessin qui s’était fait refaire le portrait par un ouragan. Moi, je ne sais pas quel était son état d’esprit avant, ce qu’il pensait, tout ça… Mais ce que je sais c’est que l’ouragan est en train de s’échapper par le cuir chevelu et pour autant, il a laissé dans son sillon pas moins de deux demi-lunes, ainsi qu’une ampoule électrique. L’ampoule va pour jaillir – elle est une idée qui brûle les lèvres, très certainement. Quant aux deux lunes, elles ont un halo visionnaires perlé d’étoiles. Et moi, je ne sais pas vous dire s’il est un portrait éclairé, ou un portrait illuminé.